Analyses Littéraires
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BAUDELAIRE Charles: Biographie et analyses des oeuvres
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BAUDELAIRE Charles: Biographie et analyses des oeuvres


Au lecteur
L’auteur s’adresse au lecteur et l’interpelle sur la condition humaine.Il associe le comportement humain aux pêchés, avec une tendance à l’immoralité et au Mal. Cependant, le sentiment qui lui parait le plus détestable est le « spleen », la tristesse de l’ennui.

Liste complète et brefs résumés des poèmes de la section SPLEEN ET IDÉAL




I. BÉNÉDICTION
L’auteur semble opposer la vie idéale du poète à celle d’une personne plus terre à terre. Il décrit une vie merveilleuse mais incomprise pour celui- ci. Ainsi, il montre une certaine malveillance desautres face à cet homme en quête d’idéal. Il parait rapprocher le poète, des dieux.
II. L’ALBATROS
L’auteur compare le poète à l’albatros. Il semble montrer qu’un poète est plein de qualités, qu’il ne peut pas toujours exprimer. En ceci, il peut sembler maladroit et s’attirer les railleries des autres.
III. ELEVATION
L’auteur encourage son esprit à voyager, à rester libre et à se nourrir des choses de la vie. Il semble que ceci lui permette de faire face aux critiques qu’il subit et à trouver le bonheur.
IV. CORRESPONDANCES
L’auteur décrit en quelque sorte, la richesse de la Nature. Cette description se fait à l’aide de correspondances (comparaison, métaphores).
V. J’aime le souvenir de ces époques nues,...
L’auteur fait part de son intérêt pour l’Antiquité et regrette que l’époque
dans laquelle il vit soit sidégradée. Il dépeint un portrait des hommes et des femmes, très sombre. Il termine sur une note plus gaie : la jeunesse.
VI. LES PHARES
Baudelaire rend hommage à plusieurs artistes en les citant et en notant quelques mots résumant leur art. Il définit un point commun à tous : l’exclamation des sentiments, qu’il semble donner en offrande au Ciel.
VII. LA MUSE MALADE
Dans ce poème, l’auteur interroge sa muse qu’il décrit comme malade. Il fait référence à la mythologie antique.
VIII. LA MUSE VENALE
Il interroge à nouveau sa muse. Il lui demande ce qu’elle va faire pour ne pas subir la pauvreté : faire la quête ou vendre ses charmes?
IX. LE MAUVAIS MOINE
L’auteur parait décrire les monastères et les mettre en parallèle avec l’âme. Son esprit semble bridé et austère. Il regrette, d’une certaine manière, de ne pas le faire évoluer.
X. L’ENNEMI
Il associe le temps aux saisons de l’année. Il regrette que celui-ci passe trop vite,qu’il l’empêche de finir ce qu’il a commencé etqu’il bafoue son inspiration.
XI. LE GUIGNON
L’auteur semble faire référence au travail d’artiste qui met du temps à être reconnu et qui en décourage certains, malgré leur talent.
XII. LA VIE ANTERIEURE
L’auteur semble décrire la vie qu’il a menée ou imaginée. Cette vie parait idéale et tranquille, cependant, on note à la fin du poème de la souffrance (contraste).
XIII. BOHEMIENS EN VOYAGE
L’auteur décrit le départ et le trajet d’un peuple nomade (« les bohémiens »).
XIV. L’HOMME ET LA MER
L’auteur montre que la mer et les Hommes sont semblablesmais ils sont pourtant, toujours en conflit. L’homme se bat pour ne pas se noyer, tandis que la mer se bat pour se « protéger ».
XV. DON JUAN AUX ENFERS
L’auteur propose une suite au dénouement de la pièce de Don Juan. Ses proches sont tristesmaisDon Juan se détourne d’eux.
XVI. CHATIMENTS DE L’ORGUEIL
L’auteur relate une histoire théologique à valeur morale. Il énonce le sort qui s’attache aux personnesarrogantes, tel ce docteur qui a perdu la raison pour avoir soutenu Jésus et s’en être enorgueilli.
XVII. LA BEAUTE
Ce poème ressemble à une allégorie de la beauté. Cette dernière est sans cesse étudiée par les poètes.
XVIII. L’IDEAL
L’auteur semble critiquer les femmes de son temps qui sont trop ternes et pas assezsurprenantes pour lui.
XIX. LA GEANTE
L’auteur imagine sa vie avec une géante (temps antérieurs). Cette vie ressemble à un jeu où tout est démesuré.
XX. LE MASQUE
L’auteur décrit la beauté des statues antiques qui séduisent les hommes. Il la rend humaine en expliquant qu’elle pleure car elle est en quelque sorte immortelle. Il la compare aux Hommes qui doivent vivre malgré leur peine.
XXI. HYMNE A LA BEAUTE
L’auteur fait un éloge de la beauté. Il s’interroge sur son origine et lui attribue des bienfaits agréables.
XXII. PARFUM EXOTIQUE
L’auteur divague sur l’invitation au voyage qu’apporte une femme étrangère qu’il côtoie : odeur, paysages et tranquillité.
XXIII. LA CHEVELURE
L’auteur semble associer la chevelure brune et bouclée d’une femme, apparemment étrangère, à la mer et au voyage.
XXIV. Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne,... L’auteur semble déclarer son amour pour sa femme. Il associe cet
amour à leurs relations conflictuelles.
XXV. Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle,...
Dans ce poème, l’auteur semble s’en prendre à sa femme. Mais il est partagé entre la beauté et l’horreur.
XXVI. SED NON SATIATA
L’auteur semble expliquer qu’il ne peut répondre à toutes les envies de sa femme. Il compare son désir à l’Enfer.
XXVII. Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,...
Il semble faire référence à la beauté de certaines femmes envoûtantes, maisfutiles.
XXVIII. LE SERPENT QUI DANSE
L’auteur décrit l’allure de sa femme et de ses déplacements. Il la compare à un serpent qui ondule et l’envoûte.
XXIX. UNE CHAROGNE
L’auteur décrit la découverte d’un animal en décomposition, lorsqu’il était avec sa compagne. Puis il expose que le sort de chacun,est d’être dans cet état après la mort.
XXX. DE PROFUNDIS CLAMAVI
L’auteur semble implorer le Ciel. Il est anéanti par le temps qui passe et la mélancolie qui le submerge.
XXXI. LE VAMPIRE
L’auteur parait décrire l’emprise insupportable de l’amour sur son esprit autant que la mélancolie qui s’immisce dans son âme.
Il décrit une jeune femme juive dont il est épris et regrette son insensibilité et sadistance.
XXXIII. REMORDS POSTHUME
L’auteur imagine la mort de sa compagne. Il semble espérer que dans sa tombe elle sera prise de remords concernant son attitude vis-à-vis de lui.
XXXIV. LE CHAT
A travers la description de son chat, Baudelaire décrit sa femme comme une personne froide et cinglante, malgré sa beauté envoûtante.
XXXV. DUELLUM
L’auteur semble relier sa relation amoureuse (amour-haine) à un combat dont l’issue est l’Enfer.
XXXVI. LE BALCON
L’auteur relate les soirées qu’il a passée avec sa compagne, sur son balcon (soirées d’été). Ce poème est teinté de moments agréables.
XXXVII. LE POSSEDE
L’auteur écrit sur le thème duDiable. Il semble prendre le rôle d’un adorateur de l’Enfer.
XXXVIII. LE FANTOME
I. Les ténèbres.Il semble décrire son état d’esprit très sombre et disgracieux, qui s’éclaire en voyant sa femme.
II. Le parfum. L’auteur interpelle le lecteur sur les sensations relatives à l’odorat. Ces odeurs particulières qu’il décrit, semblent caractériser sa femme.
III. Le cadre. Il fait un parallèle entre le cadre qui embellit un tableau et les objets qui entourent sa femme. Ceux-ci font ressortir sa beauté.
IV. Le portrait.L’auteur semble traduire la perte d’un être cher (mort ou autre) qui matériellement s’efface peu à peu mais qui reste dans la mémoire.
XXXIX. Je te donne ces vers afin que si mon nom
Il discute de sa présence posthume et associe sa femme à son art.
XL. SEMPER EADEM
L’auteur décrit son « spleen » qui nait, entre autre, de chagrin d’amour. Il s’adresse à une femme très joviale et semble vouloir croire à l’amour durable.
XLI. TOUT ENTIERE
Charles Baudelaire décrit l’une de ses compagnes et précise qu’il apprécie tout en elle.
XLII. Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire, L’auteur compare l’une de ses compagnes à un ange et illustre son statut
de muse (tel « un fantôme du Beau »).
XLIII. LE FLAMBEAU VIVANT
Il semble associer les yeux d’une muse (son regard) à un flambeau lié à son inspiration.
XLIV. REVERSIBILITE
L’auteur semble interpeller un ange et lui demande s’il ressent les sentiments mauvais (angoisse, haine...). Il joue sur la provocation de la réversibilité inversée.
LII. LE BEAU NAVIRE
L’auteur dresse le portrait d’une femme. Il compare les parties de son corps à un bateau, à une armoire, à un boa. Cette description est complétée par des vers en répétition.
XLV. CONFESSION LIII. L’INVITATION AU VOYAGE
L’auteur semble relater une balade nocturne avec sa compagne. Au cours de ce trajet, malgré sa gaité légendaire, elle s’est laissé aller à la confidence de son mal être (incertitude du monde).
XLVI. L’AUBE SPIRITUELLE
Il parait décrire l’aube, telle une déesse qui met fin aux démons de la nuit.
XLVII. HARMONIE DU SOIR
Dans ce poème, l’auteur décrit le coucher du soleil, les paysages et les odeurs associées.
XLVIII. LE FLACON
Ce poème semble traiter de la réminiscence des odeurs. L’auteur parait s’identifier au flacon.
XLIX. LE POISON
L’auteur parait lister et décrire les différents poisons qui le hantent. La description de leur action est paradoxalement embellie.
L. CIEL BROUILLE
L’auteur observe une métaphore entre le regard d’une de ses compagnes et l’hiver et ses intempéries.
LI. LE CHAT
I.L’auteur parait décrire ce qu’il se passe dans sa tête en reliant cela aux miaulements agréables d’un chat.
II. Il semble faire une analogie entre la femme et le chat (le regard, la « fourrure »...)
L’auteur parait interpeller une femme et lui décrire une vie merveilleuse, qu’ils pourraient vivre dans les pays orientaux où « tout n’est qu’ordre et beauté / Luxe calme et volupté ».
LIV. L’IRREPARABLE
L’auteur se décrit comme un homme tiraillé par ses remords, qui le plongent dans une profonde mélancolie. Il parait chercher un moyen de s’en défaire.
LV. CAUSERIE
Il semble exprimer que ses relations avec les femmes l’ont blessé intérieurement et l’ont rendu triste et faible.
LVI. CHANT D’AUTOMNE
I. L’auteur traduit l’atmosphère de l’automne. Cette saison est triste et sonne la fin de l’été.
II. L’automne le rend maussade et il montre qu’il préfère l’été, plus rayonnant.
LVII. A UNE MADONE
L’auteur semble décrire une femme à la façon d’une sainte. Il sculpterait, en son honneur,son corps dans sa mémoire. Tous ses apprêts sont relatifs aux sentiments.
LVIII. CHANSON D’APRES-MIDI
L’auteur parait décrire l’une de ses compagnes, qu’il apprécie. Elle semble l’avoir tiré de sa mélancolie.
LIX. SISINA
L’auteur décrit l’attitude d’une femme guerrière : « Sisina ». Elle présente, tout de même, une certaine sensibilité.
LXVII. LES HIBOUX
L’auteur décrit les hiboux et s’appuie sur leur caractère pour exprimer une idée morale sur l’Homme (il conserve son mal être en tout lieu).
LX. FRANCISCAE MEAE LAUDES LXVIII. LA PIPE
Poème en latin. Il s’agit de l’éloge d’une femme : « Françoise ». Cette femme semble tempérer la mélancolie de Baudelaire.
LXI. A UNE DAME CREOLE
L’auteur rend hommage à une femme à la peau noire. Il indique que sa beauté et son caractère seraient appréciés des poètes français.
LXII. MOESTA ET ERRABUNDA
Dans ce poème, l’auteur interpelle une femme et se laisse emporter en décrivant la mer.Cette invitation au voyage, semble faire référence à l’univers perdu et naïf de l’enfance.
LXIII. LE REVENANT
L’auteur parait faire une analogie entre son comportement et celui d’un fantôme, auprès d’une femme.
LXIV. SONNET D’AUTOMNE
Baudelaire s’adresse à l’une de ses compagnes (« Marguerite »). Il semble cacher ses sentiments pour ne pas subir les douleurs de l’amour.
LXV. TRISTESSES DE LA LUNE
L’auteur personnifie la Lune et la décrit comme un personnage remplit de tristesse.
LXVI. LES CHATS
Baudelaire parait faire une analogie entre les chats et les Hommes (chacun choisit l’animal qui lui correspond). Il donne aux chats, un caractère mystérieux.
L’auteur effectue une prosopopée en faisant parler une pipe. Il exprime l’effet de l’acte de fumer sur son être.
LXIX. LA MUSIQUE
Il fait une analogie entre la musique et la mer. Il montre que la musique l’enivre.
LXX. SEPULTURE
En imaginant ce qu’un mort entendrait ou verrait de sa tombe, l’auteur parle des différents personnages qui divaguent dans les cimetières.
LXXI. UNE GRAVURE FANTASTIQUE
L’auteur semble décrire de façon péjorative, un homme des temps médiévaux.
LXXII. LE MORT JOYEUX
Dans ce poème, il semble désirer une mort par torture (mangé par les vers), plutôt qu’un enterrement traditionnel.
LXXIII. LE TONNEAU DE LA HAINE
L’auteur décrit la haine comme un sentiment inépuisable qui ne sera jamais comblé.
LXXIV. LA CLOCHE FELEE
L’auteur parait faire une analogie entre son esprit et une cloche. Rongé par le « spleen », il n’a pas la force de se ressaisir (« cloche fêlée »).
LXXV. SPLEEN
Il semble traduire son malaise qui s’accroit avec le malaise de sa ville (Paris, révoltes).
LXXVI. SPLEEN
Il explique que sa mémoire est pleine de souvenirs qui le rendent mélancolique.
LXXVII. SPLEEN
L’auteur se décrit comme un personnageà qui rien ne plait (tel un roi).
LXXVIII. SPLEEN
Dans un vocabulaire très morose, l’auteur décrit sa mélancolie qui laisse place à ses angoisses.
LXXIX. OBSESSION
L’auteur explique que pour lui, les paysages qu’il voit, sont interprétés différemment. Ces interprétations le renvoient à des idées très sombres.
LXXX. LE GOUT DU NEANT
Il montre dans ce poème, qu’il n’a plus de goût à rien, que tout lui parait sans saveur.
LXXXI. ALCHIMIE DE LA DOULEUR
L’auteur s’identifie à Midas (roi de la mythologie) et explique qu’il transforme tout ce qui l’entoure en déplaisirs.
LXXXII. HORREUR SYMPATHIQUE
Il semble montrer que c’est le malheur des autres (ou ce qui les rend malheureux) qui le rend heureux.
LXXXIII. L’HEAUTONTIMOROUMENOS
Le titre de ce poème se traduit par : « celui qui se châtie lui-même ». En effet, l’auteur semble se battre contre lui- même, il se dédouble, en quelque sorte.
LXXXIV. L’IRREMEDIABLE
L’auteur décrit plusieurs personnages qui se trouvent dans des situations sans réelles solutions et qui sont pris au piège. Il parait associer ces situations (et la sienne) aux actes du Diable (Mal).
LXXXV. L’HORLOGE
Il fait une métonymie : en parlant de l’horloge, il désigne le temps qui passe et qui le presse. Le temps transforme les actes en souvenirs.

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