Analyses Littéraires http://analyses-litteraires.com/analyses/ |
|
STENDHAL: Biographie, études et analyses des oeuvres |
Page 1 sur 2 |
STENDHAL: Biographie, études et analyses des oeuvres |
|||
Il se fixe alors à Paris de 1821 à 1830 et entre dans l'administration.Il publie De l'amour (1822), défend le romantisme (Racine et Shakespeare, 1823 et 1825), fait éditer un premier roman, Armance (1827), des Promenades dans Rome (1829) et un autre roman, le Rouge et le Noir (1830). Déçu par l'accueil fade réservé à ses livres et,gêné par l'insuffisance de ses ressources, qui ne lui permettent pas de vivre en " homme de lettres " indépendant, il accepte un poste de consul à Trieste (1830), puis à Civitavecchia. En 1834, il commence un nouveau roman Lucien Leuwen, qui restera inachevé de son vivant. De 1836 à 1839, il obtient un congé, qu'il passe à Paris, publiant les Mémoires d'un touriste (1838), un recueil de Nouvelles les Chroniques italiennes (1839), la Chartreuse de Parme (1839) qui obtient un grand succès d'estime (auprès de Balzac, notamment et des récits dramatiques tels que l'Abesse de Castro, réunis plus tard sous le titre de Chroniques italiennes. À sa mort, il laisse de nombreux manuscrits inachevés dont Lucien Leuwen et Lamiel (publié en 1889). L'action romanesque est, chez lui, déterminée par un rythme intérieur, celui des aspirations du héros. De même que ses personnages cultivent l'énergie, la raison, la lucidité, la haine du conformisme et de la soumission, Stendhal vise, par son écriture, à l'efficacité maximale, recherchant la clarté avant toute chose (il disait admirer particulièrement le style du Code civil). Sincère aussi bien qu'hypocrite, ambitieux et indifférent, il aimait surtout parler de lui-même, indirectement dans ses romans et ses essais, en toute liberté dans ses ouvrages autobiographiques: son Journal, tenu régulièrement de 1802 à 1817, puis périodiquement jusqu'en 1823 (publié en 1888), les brefs Souvenirs d'égotisme (1832, publiés en 1892), la Vie de Henry Brulard (1835-1836, publiée en 1890) révèlent un mode unique de percevoir et de raisonner, qu'on a nommé le "Beylisme"'. [/src] |
Page 1 sur 2 |
|