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LAMPEDUSA Giuseppe Tomasi: Biographie & analyses des oeuvres |
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LAMPEDUSA Giuseppe Tomasi: Biographie & analyses des oeuvres |
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étrangers, surtout la France et la Grande-Bretagne, avait pour source ses amples connaissances historiques, ce qui permit à Francesco Orlando, son « fils » adoptif, d’affirmer que « la littérature avait rempli de manière presque exclusive la seconde phase de la vie de Lampedusa ; la première phase au contraire avait été dédiée à nombre de lectures historiques ». Il fut en 1926-1927 occasionnellement critique d’histoire et de littérature française. Certainement, la connaissance directe de multiples peuples étrangers ainsi que ses lectures assidues contribuèrent beaucoup à sa formation, en l’isolant de la classe patricienne palermitaine à laquelle il appartenait de naissance. En 1940, il s’engage pour la seconde fois. De cette terrible période, le leitmotiv insistant sera surtout celui de la destruction dans un bombardement de son palais familial, dont l’écho sera perceptible dans Le Guépard aussi bien que dans les récits « Les lieux de ma première enfance » et « Le Professeur et la Sirène » (« Lighea » selon le titre italien) En juillet 1953, il fait la connaissance du jeune Francesco Orlando qui deviendra ensuite le biographe de cette ultime et brève étape de son existence ; il publia en 1963 Ricordo di Lampedusa (Milano, ed. Scheiwiller). Pour Orlando et son groupe d’autres jeunes intellectuels (parmi lesquels celui qui deviendra son véritable fils adoptif, membre de la même famille, sous le nom de Gioacchino Lanza Tomasi), Lampedusa commença en novembre 1953 un cours de littérature anglaise qui dura jusqu’au printemps 1955. Mais c’est après un colloque littéraire au printemps 1954 qu’il commença à écrire l’œuvre à laquelle il consacra les dernières années de sa vie. Il s’éteignit le 23 juillet 1957 après deux mois d’une maladie fulgurante. Il avait reçu quelques jours auparavant une réponse négative de la maison d’édition milanaise Mondadori quant à la publication du Guépard. A l’instar des vicissitudes proustiennes du premier tome d’A La recherche du temps perdu refusé par Gallimard, ce fut la sensibilité littéraire de Giorgio Bassani, l’auteur du magistral Jardin des Finzi-Contini, qui permit post mortem à l’auteur de connaître le succès éditorial ininterrompu de son œuvre de prédilection. Auteur: G.F |
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