Analyses Littéraires http://analyses-litteraires.com/analyses/ |
|
ANOUILH Jean: Biographie, études et analyses des oeuvres |
Page 1 sur 2 |
ANOUILH Jean: Biographie, études et analyses des oeuvres |
|||
Son oeuvre se divise en
Pièces Noires ( L'Hermine (1931), Le Sauvage (1934), Le Voyageur sans bagage (1937), Eurydice 1941) Antigone 1944); Pièces Brillantes comme L'Invitation au château (1947), Colombe (1951), La Répétition ou l'amour puni (1950), Pièces Grinçantes ( La Valse des toréadors,1952, Ornifle ou le courant d'air,1955, Pauvre Bitos ou le dîner des têtes 1956, Ardèle ou La Marguerite, L'Hurluberlu ou le réactionnaire amoureux, Pièces Costumées (L'alouette 1953; Becket ou l'honneur de Dieu) Baroques (Cher Antoine 1969) Dans l'univers de Anouilh se réflète l'opposition manicheenne: le bien et le mal demeurent irréductibles, les élans les plus généreux de l'âme se brisent toujours à l'épreuve des pires bassesses du réel. La condition humaine est par conséquent au coeur d'un situation décidément tragique: tôt ou tard, les turpitudes qui caracterisent l'existence de chaque être humain réussiront à vaincre la pureté à laquelle chacun aspire. Pour les personnages qui réfusent un compromis entre les prescriptions de leur éthique il ne reste que la fuite ou la mort. Beaucoup de pièces présentent des élements de "rose" et de"noir", avec une prédominance du sombre ou du grinçant même dans les pièces brillantes. A côté d'une fantaisie et d'un génie comique souvent irrésistible, Anouilh est un auteur pessimiste. Son oeuvre est une espèce de révolte contre tout ce qui contraste à la pureté des êtres: révolte contre la tyrannie de l'argent qui contraint les pauvres à s'abaisser, les avilit et surtout les humilie rendant impossible l'amour entre pauvres et riches; révolte contre l'adolescence, contre les laideurs de l'existance ou la mauvaise conduite qu'elles favorisent et contre l'impossibilité d'abolir les aspects les plus sombres, de purifier sa conscience pour régénérer la vie. Influencé par Siegfried de Giraudoux, et par Cocteau , Anouilh fera connaître Beckett et Ionesco. |
Page 1 sur 2 |
|