1786-1859 Fille d'un peintre en armoiries, Marceline Desbordes-Valmore eut une enfance difficile. Elle débuta une carrière de comédienne à seize ans. |
Sa poésie, spontanée, simple mais d'une sincérité aussi émouvante que naturelle, développe les thèmes de l'amour conçu comme un don total, l'enfance, le regret de la terre natale, la tristesse de l'absence et de la séparation : sentiments simples et éternels exprimés avec une spontanéité et une fraîcheur qui contrastent avec la grandiloquence habituelle de ses contemporains, les "grands romantiques."
Elle redonne une nouvelle vie au genre élégiaque, avant Lamartine, sous la pression d'une vie douloureuse marquée par les chagrins et les deuils : perte de ses enfants, liaison désespérée avec le poète Henri de Latouche et vieillesse solitaire.
Elle publie en 1819 Elégies et Romances, en 1833 Les Pleurs et en 1839 Pauvres Fleurs.
La critique littéraire contemporaine la cantonna longtemps dans les marges du mouvement littéraire, au même titre que Lousie Colet ou Delphine de Girardin, mais elle fut cependant admirée en son temps par Baudelaire, Sainte-Beuve, Mallarmé ou Verlaine qui la fait figurer parmi ses Poètes maudits comme l'une des figures les plus authentiques du lyrisme romantique et de la poésie intimiste.
Son œuvre
Élégies 1819
Pauvres Fleurs
les Pleurs 1833
Bouquets et prières 1843
Contes en prose pour les enfants 1840
contes en vers pour les enfants 1840
Jeunes têtes et jeunes cœurs 1855
l'Atelier d'un peintre, scène de la vie privée 1833
[url=http://analyses-litteraires.com/analyses/viewforum.php?f=1522[b]]Études et analyses des oeuvres de Desbordes-Valmore[/url][/b]