AYMÉ Marcel - Biographie, études et analyses des oeuvres

AYMÉ Marcel - Biographie, études et analyses des oeuvres

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ayme Marcel Aymé est né à Joigny dans l’Yonne un 29 mars 1902. Dernier d’une famille de six enfants, Marcel Aymé, perd sa mère à tout juste deux ans. Il est alors confié à sa belle-famille et connaît mal son père. Marcel Aymé passe son enfance à Villers-Robert chez ses grands-parents. Après avoir rencontré d’autres péripéties, il devient pensionnaire au collège de Dole, c’est en 1912 qu’il réussit le concours des Bourses. Malgré tout, Marcel Aymé est un élève assez médiocre qui paradoxalement aime beaucoup lire. En 1918, il passe tout de même son baccalauréat de mathématiques élémentaires qu’il obtient, et reçoit une bourse d'internat qui lui permet d'entrer, dès 1919, au lycée de Besançon. Il souhaite devenir ingénieur. Malheureusement, une grave maladie le contraint à abandonner ses études.


Peu de temps après, en meilleure forme, vers 1922, il est appelé pour faire son service militaire, il part en Allemagne occupée et à la libération il rentre à Paris. Il devient tour à tour employé de banque, agent d'assurances, journaliste pour une agence de presse, etc. En 1925, il rechute et c’est ainsi qu’il se consacre entièrement à l’écriture et qu’il rédige son premier roman.

En 1927, son projet d’écriture se concrétise, il publie son second roman Aller-Retour chez Gallimard. Chaque année, Marcel Aymé offre une œuvre nouvelle, il s’exerce dans plusieurs genres comme la nouvelle, le roman, l’essai, le conte… Il travaille ensuite parallèlement pour le cinéma et le théâtre. Entre temps, il se marie et devient père d’une petite fille.
Pendant l'Occupation, il continuera son travail pour le cinéma, notamment avec Louis Daquin, deux films sont réalisés et remportent un vif succès : Nous les Gosses et Le Voyageur de la Toussaint (d'après Simenon). Toujours à cette époque, il donne des nouvelles et des romans aux journaux de la « Collaboration ». Marcel Aymé a laissé une œuvre considérable et hétéroclite, pour le théâtre, on lui doit La Tête des Autres qui le premier grand plaidoyer contre la peine de mort, mais aussi bien d’autres pièces comme Lucienne et Le Boucher en 1948 ; Clérambard en 1950 ; Vogue la Galère en 1951 ; Les Sorcières de Salem en 1954 ; Les Oiseaux de lune en 1955 ; La Mouche Bleue en 1957 ; Le Placard en 1963 ; La Nuit de l'Iguane en 1965, etc. Pour ce qui est de ses autres œuvres, on peut également citer (non exhaustivement) : Maison basse (1934) ; Le Moulin de la Sourdine (1936) ; Derrière chez Martin (1936) ; Le Bœuf clandestin (1939) ; La Belle Image (1941) ; Le Passe-muraille (1943) ; La Vouivre (1941) ; Le Chemin des Ecoliers (1946) ; Le Vin de Paris (1947) ; Uranus (1948) ; En arrière (1950) ; et bien entendu Les Contes du chat perché qui regroupent 17 contes , publiés entre 1934 et 1946, Comme la Patte du Chat ; Le Chien ; Les Bœufs ; Le Loup ; Le Canard et la Panthère ; Les Boîtes de Peinture ; La Buse et le Cochon ; etc.

Ses écrits ont été adaptés de nombreuses fois au cinéma, avec par exemple : en 1950, Le Passe-muraille de Jean Boyer avec Bourvil ; en 1956, La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara avec Jean Gabin, Bourvil ; en 1959, Le Chemin des Ecoliers de Michel Boisrond avec Françoise Arnoul, Bourvil, Louis de Funès ou encore en 1959, La Jument Verte (roman qui a fait son véritable succès au départ) de Claude Autant-Lara ou en 1969 Clérambard d'Yves Robert avec Philippe Noiret et à nouveau en 1977, Le Passe-muraille de Pierre Tchernia avec Michel Serrault.

Marcel Aymé meurt à Paris le 14 octobre 1967 à l’âge de seulement 65 ans.

Source: http://www.clpav.fr/marcel-ayme.htm








 

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